dimanche 19 juin 2016

Les rêves dans la maison de la sorcière d'après une nouvelle de H.P. Lovecraft (Mathieu Sapin et Patrick Pion)






Le héros de cette histoire est un étudiant en mathématiques, qui vit dans une chambre de bonne d'un quartier similaire au quartier latin parisien. Les rumeurs disent que sa mansarde fut occupée, deux siècles plus tôt, par une vieille femme jugée sorcière par ses contemporains, capable de voyager dans différentes dimensions du réel, et dont l'esprit n'aurait pas tout à fait quitté les lieux. Notre narrateur, à l'esprit aiguisé et fatigué par ses études poussées, fait des rêves de plus en plus étranges. Perd-il totalement pied ou a-t-il trouvé le chemin, guidé par cette sorcière, vers la contrée des rêves ?

BD Ado/Adultes.




Lors de la dernière masse critique, Babelio et les Éditions Rue de Sèvres, m'ont permis de découvrir à travers une adaptation d'une nouvelle fantastique, l'univers de H.P. Lovecraft.

Un auteur que je désirais aborder, voici chose faire. Car en lisant cette BD je me suis procurée la nouvelle de Lovecraft, pour pouvoir en faire le parallèle.

La narration de la nouvelle de Lovecraft est insérée dans les fenêtres, et les dialogues des personnages sont mises à part. On y découvre le personnage de Meredith qui n'existe par dans l'oeuvre originale ainsi qu'une fin différente de celle écrite de Lovecraft. En lisant la BD je me posais beaucoup de questions dont j'ai plus ou moins trouvé la réponse dans la nouvelle.

Mon avis est partagé entre le fait que je ne sois pas très attirée par une lecture aussi angoissante comme sait si bien nous imprégner Lovecraft, lirais-je d'autres oeuvres de lui, ça pour l'instant je ne saurais le dire.
La BD en elle-même est très plaisante à feuilleter et à lire, car les très belles planches d'esquisses crayonnées en noir et blanc qui nous transportent dans le cauchemar de notre héros sont très attrayantes et mettent au point un visu sur mon imagination qui partait dans tous les sens lors de la lecture de l’œuvre originale.
J'ai préféré la fin de la nouvelle plutôt que la BD, car elle réussit à porter un côté plus rationnel dans mon esprit que la BD qui laisse planer le doute sur la nature fantastique de l'oeuvre.
Le déroulement du dessin retranscrit bien le parallèle entre la paranoïa puis la peur de Walter Gilman, on les voit monter en puissance à travers les dessins et la transformation physique et hallucinée du héros est bien mise en avant.
Aimé, pas aimé, je ne saurais le dire. le côté cauchemardesque et fantastique fait partie du monde de H.P. Lovecraft, et je suis sûre que Mathieu Sapin et Patrick Pion, ont bien su le retranscrire, on ne peut que les en féliciter.
Le problème, c'est plutôt moi, qui ne suis pas une lectrice pour ce style de lectures., j'ai essayé et j'en suis très contente. Car il est toujours bon d'aller à la découverte de ce que l'on ne connaît pas.
Je mettrai 4 étoiles, car le travail des dessinateurs est vraiment très bon.









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