jeudi 18 août 2016

Faërie (J.R.R. Tolkien)


" Je me propose de parler du conte de fées, non sans me rendre compte de la témérité de pareille entreprise. La Faërie est un territoire dangereux qui renferme maintes chausse-trapes pour les imprudents et des culs-de-basse-fosse pour les présomptueux. Et je puis bien compter au nombre de ceux-ci, car si j'aime le contes de fées depuis que j'ai appris à lire, et que j'y ai bien souvent songé, je ne les ai pas étudiés d'un point de vue professionnel. Je n'ai guère été qu'un explorateur vagabond (ou un intrus) dans le pays, plein d'émerveillement mais non de savoir... ... Il est pourtant certaines questions auxquelles celui qui doit parler des contes de fées doit être prêt à répondre ou à tenter de répondre, quoi que les gens de Faërie puissent penser de son impertinence. Par exemple : que sont les contes de fées? Quelle en est l'origine ? Je tenterai de fournir des réponses à ces questions ou tout au moins les suggestions de réponses que j'ai pu glaner - principalement dans les contes mêmes, dans les quelques©uns queje connais parmi la multitude de ceux qui existent. "





Suite à la proposition d'une copinaute de participer à une lecture commune sur Faërie de J.R.R. Tolkien, je me suis lancée à la découverte de l'écriture de cet écrivain à travers cet ouvrage qui regroupe les trois contes féeriques : Le Fermier Gilles de Gam, Smith de Grand Wootton et Feuille, de Niggle (pinailleur) publiés respectivement en 1949, 1967 et 1945. L'essai Du Conte de Fées conclut ce recueil. 

De ces trois contes j'ai préféré le deuxième « Smith de grand Wooton» qui se rapproche le plus du monde de Faërie, tel que je le conçois. Monde à la fois féerique, enchanteur mais aussi dangereux avec ses codes et ses coutumes.

Pour «Le fermier Gilles de Ham » on peut reconnaître différentes formes de narration : la farce avec les situations comiques et l'insolence du personnage vis-à-vis du roi. D'un autre côté le fermier Gilles se lance, malgré sa couardise du début, à l'assaut de tous les défis qui lui sont lancés et trouve à se dépasser et à prendre confiance en lui en les surmontant.

Pour le dernier « Feuille, de Niggle » je suis un peu plus partagée. Le style est très poétique et enchanteur à travers les descriptions de l'arbre et du paysage, mais le registre m'a laissé un peu perplexe. Est-on dans un monde parallèle ou il y a-t-il une approche fantastique de transfert vers un autre monde ? 

En tout cas j'ai pris grand plaisir à découvrir ces trois contes et surtout l'écriture de J.R.R. Tolkien que j'aime beaucoup. 

Je n'ai pas lu « Le seigneur des anneaux » mais suite à quelques critiques sur le forum je me suis procurée les nouvelles versions des deux premiers tomes. Je sens que je vais m'y mettre très bientôt.

Pour l'essai sur le conte de fées, je dois dire que ce n'est pas trop ma tasse de thé, je préfère de loin les histoires que raconte Tolkien que les analyses qui s'y rapportent. 

Belles découvertes donc de ces trois contes.

1 commentaire:

  1. Ta critique me donne un bon aperçu et j'hésite encore à le lire.
    Siabelle

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