dimanche 6 janvier 2019

Miserere (Jean-Christophe Grangé)



"Ce sont des enfants.
Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits.
Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille.
Mais leur pureté est celle du Mal."

Étrange assassinat d'un chef de chorale d'origine chilienne dans l'église arménienne de Paris. Disparitions de plusieurs enfants de chœur. Série de meurtres opérée selon un protocole macabre: perforation inexplicable des tympans, inscriptions tirées du Miserere d'Allegri, mystérieuses traces de pas autour des cadavres: pointure 36...
Pour mener l'enquête, deux flics borderline comme les aime Grangé: Kasdan, le vieux briscard à la retraite, et Volo le toxico, beau comme une rock star. Origines arménienne et russe. Deux hommes intelligents, acharnés, hantés par leur passé.
Du pur Grangé, complexe, tourmenté, baroque. Un de ses meilleurs thrillers, peut-être le plus inquiétant, qui mêle enfance, torture (des bourreaux nazis aux bourreaux chiliens), expérimentations scientifiques ultimes et musique...


Un défi, un challenge, la découverte d'auteurs inconnus de moi.
Je commence l'année avec Jean-Christophe Grangé.
On peut dire que je sors de ma zone de confort, les polars-thrillers tordus, plein d'hémoglobine, je passe mon chemin.

Je me suis dit on parle musique, chant, enfants, voici un polar qui sera peut-être pour moi, et j'ai découvert un auteur plein de talent dans l'écriture, qui met bien en évidence la psychologie des personnages torturés, tortueux, plein de folie mais aussi de fêlures.

Kasdan, Volokine à l'assaut d'assassins pervers, vont remonter une filière qui trouve ses racines du mal dans la deuxième guerre mondiale et ses camps de concentration et les expériences de ses médecins maudits.
Où l'on voit l'horreur se perpétuer au Chili, en France.
C'est pratiquement un exorcisme que raconte l'auteur, celui des racines d'un mal qui ne quitte jamais ce monde, la folie, la perversité et la mort.

Vous vous en doutez j'ai été très marqué par ce livre qui comme il est dit dans le résumé est vraiment baroque, tourmenté. Ça part dans tous les sens, mais vers un but ultime : éradiquer le mal et sauver ce qui peut l'être. Et je dois dire que je n'ai pas lâché le livre avant d'en avoir lu la dernière page, ce que je ne pensais pas faire au début de ma lecture.

Je lirai peut-être un autre Grangé, mais à petite dose, mon petit cœur est trop sensible…

1 commentaire:

  1. Jolie critique! J'entends souvent dire que "le vol des cigognes " est son meilleur livre. Il ne fait pas partie des livres que j'ai lus de cet auteur mais... tu me donnes envie de le re découvrir

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