jeudi 14 juillet 2016

Le rêve (Emile Zola)




Le jour de Noël 1860, devant la cathédrale de Beaumont enneigée, Angélique, une enfant trouvée et martyrisée, cheveux blonds et regard couleur de violette, est recueillie par Hubertine et son mari Hubert. Ils élèvent la sauvageonne qui apprend la broderie et se met à lire avec passion La Légende dorée de Jacques de Voragine. Une vie de travail et de piété, illuminée bientôt par l’idylle qui se noue entre Angélique et Félicien.

La publication de La Terre, le précédent roman des Rougon-Macquart, a valu à Zola des critiques acerbes. On dénonce la grossièreté de son art : « Il est des âmes pures et des cœurs héroïques, écrit ainsi Anatole France. M. Zola ne le sait pas. » Pour prendre le contre-pied de ces attaques, le romancier se décide à évoquer des personnages irréprochables et des sentiments purs. Et, en 1888, ce changement de registre correspond à l’attente de son public : quelques critiques ont beau ironiser, le romancier gagne son pari et Le Rêve est un succès.


Une histoire d'amour romantique perdue au milieu des tristes Rougon-Macquart. Le Rêve, publié en 1888, est le seizième volume de la série.

Je ne suis pas une fan de Zola, mais un challenge un mot/un titre m'a porté à choisir ce livre pour son titre.
L'écriture est très belle bien entendu, c'est du Zola, mais je n'ai jamais été portée vers les auteurs naturalistes, trop de descriptions, de longueurs.
La religion, le mysticisme de l'héroïne, les descriptions des saints et de La Légende dorée, ne m'ont pas particulièrement transportés. Par contre j'ai bien apprécié les descriptions du métier de brodeur exercé par les parents adoptifs de Angélique. Ce qui s'explique surtout par mon intérêt pour ce genre de métier.

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