86 pages
Cet après-midi je suis partie à la découverte d'une courte nouvelle de Mylene Ormerod, et j'en suis ravie.
Je découvre une écriture pleine de sensibilité et de justesse.
Les personnages humains, non humains, loup, chien ?
Qui est l'homme qui est la bête ?
On pourrait se croire dans un conte fantastique mais c'est aussi une belle ode à l'humanité qui régit aussi bien les hommes que les bêtes.
Je me suis souvenue d'une très belle histoire de Jack London, qui mettait de même aux prises l'homme et le chien-Loup dans la violence et la reconnaissance.
La première partie de la nouvelle, nous met donc en présence d'une belle bête martyrisée par son maître et je dois dire qu'il n'y a pas pire pour me mettre en colère. Le plaisir de l'homme a maltraiter plus faible que lui, la perversité qu'il y met est franchement odieuse. Guerrier donc n'en peut plus de ces maltraitances et de cette violence gratuite.
Lors de la deuxième partie un autre homme entre en scène, et là la véritable nature de Guerrier ne demande qu'à se réveiller grâce à la patience, l'affection dont est capable cet homme mystérieux.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle, c'est presque un coup de cœur, car cela a touché ma sensibilité d'amies des bêtes et aussi du genre littéraire proposé.
De plus l'auteur, en si peu de pages, a su rassembler toutes les notions de mal, de bien, de sentiments, d'évolution des protagonistes et pour couronner le tout un brin de romance qui n'est pas pour me déplaire.
Merci à Mylene Ormerod pour ce beau partage.
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