dimanche 29 juillet 2018

L'oeuf de Tanglemhor (Azaël Jhelil)




Rejeté de tous, Krûl le semi-lacertys est devenu le prophète du dieu de la Vengeance pour tous les opprimés des cités du Bassin ctasharre et des terres indomptées du Grand Aghar. Ayant libéré par le fer et la sorcellerie les nations en colère, il règne sur un empire à la mesure de sa rancœur. Par la puissance de ses légions et le contrôle exercé par ses prêtres, le Premier vindicateur – dont la rumeur prétend même qu’il commande aux démons – impose désormais sa loi à ceux qui, jadis, l’avaient humilié. La répression est impitoyable... Les peuples « libres » apprennent à leurs dépens que la vengeance est la plus lourde des chaînes.
Il ne reste plus à l’empereur du Levant qu’à soumettre le duché de la Marche, dernier flambeau d’une résistance à l’agonie. Tout espoir est vain. Il ne reste rien.
Il paraît cependant qu’un audacieux s’est introduit dans la Citadelle noire et en a dérobé l’un des biens les plus sacrés du Très Saint Libérateur. Toutes les forces de l’Empire ont pour ordre de le ramener… vivant.



Quoi de mieux qu'un bel été caniculaire, pour partir à l'aventure d'un bon gros pavé de 800 pages qu'on n'a pas envie de lâcher avant de connaître la fin.
Un grand merci à Azaël Jhelil de m'avoir proposé de découvrir son univers de fantasy avec ses personnages tous aussi attachants les uns que les autres, les méchants mettant encore plus en avant les gentils.
Les héros de cette vaste chronique nous entraînent dans leurs aventures, leur quête de résistance à l'oppresseur qui ravage tout sur son passage.

Le livre se scinde en deux parties, la première nous mettant en présence justement des différents personnages en passant par :
- le tyran le semi-lacertys Krull, le grand vindicateur, l'envahisseur,
- Oriana, la princesse de la Marche fille de Cyriac le paladin, monarque mis à mal par de sombres sorciers,
- Meldaïn, l'Ombre, voleur de grande envergure,
- les différents compères que nos héros vont rencontrer au fur et à mesure de leurs aventures jusqu'à former la conjuration de Tanglemhor.

Chaque personnage est décrit de bien belle manière aussi bien niveau psychologique que physique, ainsi que leurs histoires individuelles. On prend plaisir à les découvrir au fur et à mesure de leur arrivée dans l'aventure. L'auteur à le chic pour nous les présenter avec beaucoup d'humour et de sensibilité.

La deuxième partie met en place la stratégie de nos aventuriers pour contrer l'oppresseur et le début de leur périple.

J'ai vraiment passé un excellent moment en leur compagnie, l'écriture est rapide, dynamique et soutenue. On sent que l'auteur s'est documenté sur les us et coutumes de différents peuples à travers les âges et en a fait un très bel amalgame, de l'antiquité au Moyen-âge, les costumes, les armes, les techniques de combat, ainsi que la Marine sont mis à l'honneur. C'est un savant mélange de combats de capes et d'épées, de saints hommes accomplis aux arts martiaux, de corsaires au grand cœur et aux couteaux faciles, d'ogres, d'hommes félin et de nains.

 Tous ont leur sensibilité, leurs histoires différentes et ils sauront s'unir pour un même objectif malgré leurs divergences d'opinions.

En alternance on assiste à de la dark fantasy, avec des sorciers maléfiques, des monstres et démons, des zombies. De sombres machinations dans des esprits retors sont en action et veulent anéantir le bien. Pour contrer tout ce mal, l'auteur nous raconte la quête d'une jeune héroïne et d'un groupe d'amis qui lutte contre un redoutable ennemi, le Seigneur du mal. On a le droit aussi à de bien belles scènes de bataille bien narrées et fluides. Généralement ce n'est pas trop ma tasse de thé, mais là j'ai réussi à suivre sans ennui.

En somme un excellent livre de Hight fantasy et de dark fantasy, et pour un premier livre, bravo encore à son auteur, j'ai beaucoup aimé suivre Oriana, Meldaïn et leurs acolytes.

Merci à Azaël Jhélil par l'intermédiaire du site simplement, de m'avoir fait découvrir son monde féerique foisonnant.. J'espère à très bientôt pour la suite et oui car l'histoire ne fait que commencer.

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