432 pages
Quel bonheur de reprendre la suite des aventures de Louis Denizart Hippolyte Griffont mage de son état et de la Baronne de Saint-Gil alias Aurélia, son épouse.
On se retrouve donc quelques mois après Les enchantements d'Ambremer. Griffont se retrouve mêlé à une affaire de meurtre, la victime est un antiquaire apparemment sans histoire, mais dont le meurtre implique la magie.
Où l'on voit aussi apparaître de nouveaux personnages, les minimets, sorte de petits lutins vivant en autarcie au sein des anciens hôtels parisiens. C'est par l'intermédiaire de la fille du Vénérable Septimus qui régit la petite communauté que l'on s'apercevra que l'antiquaire est mort d'un poison imprégné de magie noire.
Pierre Pevel nous entraîne donc, au sein d'une enquête qui implique un personnage fort sombre et machiavélique. On navigue entre Xxème et XVIIIème siècle. Par la même on découvre un large pan du passé de nos héros. On assiste à leur rencontre deux siècles plus tôt lors de la Régence ainsi qu'à la formation des différents cercles de mages.
Pierre Pevel mêle heureusement personnages réels et fictifs et leur attribue des fonctions de mages ou de sorciers. Il a aussi une écriture très visuelle qui nous fait vivre, lors des passages au XVIIIème siècle, un vrai roman de capes et d'épées.
Griffont et Aurélia sont toujours aussi taquins, amoureux, jaloux et de mauvaise fois l'un envers l'autre, ce qui donne lieux à des scènes fort humoristiques. Sans mièvrerie on sent entre eux un véritable attachement. Ce qui ne les empêche pas de se jouer des tours pendables.
L'auteur a aussi cette façon très feuilletoniste des siècles derniers, d'interpeller le lecteur et de le mêler à l'intrigue. Chaque tome réserve son lot de surprises et de rebondissements et est très dynamique.
Donc vous l'aurez compris, j'ai autant apprécié ce tome 2 que le premier. Et il me tarde de continuer l'aventure avec le tome 3.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire