vendredi 20 décembre 2019

Le livre d’or de la science-fiction (Jacques Chambon, Jack Vance)




Le livre d’or de la science-fiction de Jack Vance est un recueil de sept nouvelles du même auteur. Il a été publié en octobre 1980 en France.
Rassemblées par Jacques Chambon, ces nouvelles sont parues entre 1951 et 1977.

Dans le cadre d’une lecture commune sur Babelio avec le challenge Vance/Dick je me lance à la lecture de ce recueil de nouvelles.

La première (Maître de la galaxie – Brain of the Galaxy ou The New Prime 1951) ne m’emballe pas plus que ça, l’histoire est une succession de mises en situation de personnages différents, la fin nous explique tout.

La deuxième (Personnes déplacées 1953) est fort percutante sur un sujet toujours d’actualité. Le format de cette nouvelle, une somme d’articles de presse donne un rythme haletant et fort dérangeant de ce que l’homme se voile la face et ne fait pas face à ses responsabilités. Une de mes préférées.

Quand se lèvent les cinq lunes (When the Five Moons Rise 1954) nous ramène aux fantasmes et peurs de l’homme qui se retrouve dans une situation de solitude dans un milieu hostile. Une lecture que j’ai faite en pleine tempête d’hiver, avec le vent et la pluie qui battaient aux fenêtres, situation bien sûre nullement identique, mais j’ai toujours admiré ses hommes, gardiens de phare qui ont affrontés ce genre de situation dans des conditions fort difficiles. On peut comprendre que l’esprit peut se créer ce contexte fantasmagorique.

Le Papillon de Lune (The Moon Moth, 1961) est une nouvelle que j’ai beaucoup aimée sur un monde bigarré, policé, imbu de ses castes que ça en donne un aspect très hétéroclite. J'imaginais bien tous ces personnages avec leurs masques sur le visage. Un petit tour au carnaval de Venise. Et puis l'utilisation d'un langage musical par la population pour exprimer tous les évènements de la vie courante ainsi que des émotions très variées, j'ai trouvé cela très original. Tout en nuance.
En plus une petite intrigue policière, découvrir un méchant. Le héros finalement est un petit malin… Une nouvelle exotique que j’ai bien aimée.

Le Dernier Château (The Last Castle, 1966)
J’ai trouvé que la mise en place était très longue pour une nouvelle, avec une présentation d’une multitude de personnages , en grande partie des gentilshommes tous bien nés et imbus de leur caste qui considère que tout ce qui se trouve autour d’eux ne peut-être qu’à leur service, pas étonnant que les Meks ce soient révoltés. Beaucoup de personnages pour une intrigue trépidante surtout quand certains de ses héros commencent à se bouger.

Alice et la cité (Assault on a City ou The Insufferable Red-headed Daughter of Commander Tynott, O.T.E., 1974)
Ou quand une jeune fille habituée à être libre, sûre d’elle, bien dans sa peau, se trouve de passage sur une planète, tout à l’opposé de ce qu’elle connaît. Une nouvelle sur l’opposition des urbains et des découvreurs habitués à se débrouiller par eux mêmes. Je dirais qu’Alice est une Fifi Frindacier qui aurait grandit...genre à se sortir d’affaire en toutes circonstances. ;-) En tout cas une jeune fille pleine de ressources.

Le Tour de Freitzke (Freitzke's Turn, 1977)
La dernière nouvelle de ce recueil, est un polar Sf où l’on retrouve Miro Hetzel sorte de détective inter-galactique qui résout une affaire pour le moins particulière. A l’occasion il nous fait visiter différents groupes ethniques et spatiaux. 

En somme un recueil que j’ai lu à petits pas, je ne suis pas une grande fan du format nouvelles, mais celui-ci m’a permis d’avoir une palette ouverte des talents de Jack Vance, certaines m’ont bien accrochées d’autres moins.
Je préfère le format roman où l’on peut vraiment s’immerger dans le monde et les situations des héros. La trilogie de Lyonesse reste à mon programme pour l’année prochaine.

1 commentaire:

  1. Ça m'a l'air assez particulier.. Et pas du tout mon style de lecture. Merci d'avoir partagé ton moment de lecture

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