1966, dans une petite ville de province. Catherine vit comme la plupart des jeunes filles de son âge : elle aide sa mère aux multiples tâches ménagères et parcourt chaque jour à pied les quatre kilomètres qui la séparent du collège. Un jour, elle est contrainte de faire le chemin en courant. C’est une révélation : quel sentiment de vitesse, de force, de liberté ! Mais courir dans la rue, surtout pour une femme, est une chose alors impensable. Pourtant, motivée par un sentiment d’injustice et par une rencontre avec un étudiant militant, Catherine s’interroge, s’obstine, s’entête… jusqu’à mener sa vie dans la direction qu’elle a choisie.
Mais quelle belle lecture !
Un roman sur la condition féminine dans les années 60.
Très bien documenté, on y parle des inégalités entre filles et garçons, que ce soit au niveau de l'éducation, des études, du sport, des recommandations de l'époque.
Catherine est une jeune fille un brin avant-gardiste qui ne trouve pas sa place dans son époque, réfléchi trop peut-être et prend conscience qu'elle a d'autres aspirations qu'être une bonne épouse.
Elle m'a d'autant plus touché lorsqu'elle parle de la liberté que lui procure la course à pied car c'est tout à fait ça. Ces passages ont notamment été inspirés par la 1ère femme marathonienne Kathrine Switzer.
Sans être un pamphlet féministe, un roman à mettre dans toute les mains pour se rendre compte des quelques progrès qui ont été fait par rapport aux droits des femmes et de ceux qu'il reste à faire.
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