mercredi 6 janvier 2021

Netflix : La chronique des Bridgerton


À la naissance de son fils, le duc de Hastings jubilait. Hélas, l'enfant bégaie ! Affront insupportable pour le duc, qui l'a renié sans pitié. Le jeune Simon a grandi, solitaire et assoiffé de revanche. Après de brillantes études, il a bourlingué de par le monde jusqu'à la mort de son père, et c'est désormais porteur d'un titre prestigieux qu'il rentre en Angleterre. Il est aussitôt assailli par une horde de mères prêtes à tout pour marier leurs filles. Mais Simon ne s'intéresse pas aux débutantes. Sauf peut-être à Daphné Bridgerton, qu'il a rencontrée dans des circonstances cocasses. Comme Simon, elle voudrait juste qu'on la laisse en paix. Une idée machiavélique naît alors dans l'esprit du jeune duc...


Une série dont je guettais la venue sur Netflix dès sa première annonce. Tirée de la saga du même nom écrite par Julia Quinn, qui comporte 9 livres et que j'ai beaucoup aimé lire pour son impertinence, ses personnages et surtout ses personnages impertinents 😉

J'en ressors déçue. Je n'ai pas retrouvé cette impertinence qui caractérise les personnages des romans et qui m'avait beaucoup plu. 

J'ai d'autre part été surprise par les personnages clés de la noblesse joués par des personnes de couleur alors que la société des débuts du 19ème siècle était fondamentalement "blanche". 

Une série avec des personnages fadasses à qui il manque ce petit quelque chose très bien instillé dans les romans. 

Dans la famille Bridgerton, les personnages sont creux, sans relief. La mère sort du lot dans les romans et est un personnage intéressant alors que dans la série, elle est effacée, quasi inexistante. 

La narratrice, la mystérieuse Lady Whistledown n'est pas assez incisive dans la série. Dans les romans, elle égratigne nettement plus la "bonne société" et amène ce côté piquant. 

Une société du début du 19ème siècle très politiquement correcte et qui correspond aux quotas des minorités de nos jours mais pas du tout réaliste pour une série historique. 

Par contre, le Duc de Hastings est terriblement sexy. 

Cliché et superficiel, la série manque de cette petite étincelle qui rend les romans addictifs. 

A retenir : le Duc de Hastings (en la personne de Simon Basset) qui est muy caliente 🔥 

A conseiller : pour se distraire sans réfléchir, tout en jouant à Candy Crush. Lisez les romans pour avoir beaucoup plus de plaisir !




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