vendredi 25 mai 2018

Kaboul était un vaste jardin (Qais Akbar Omar)

"Lire ce témoignage, c'est comprendre l'Afghanistan tel qu'il existe aujourd'hui."
Khaled Hosseini, auteur des Cerfs-volants de Kaboul 

Afghanistan, début des années 1990. Le jeune Qais Akbar Omar, neuf ans, vit avec sa nombreuse famille, frère, soeurs, grand-père, oncles, tantes, cousins, cousines, dans une immense demeure de Kaboul. L'arrivée des moudjahidine qui mettent la capitale à feu et à sang brise l'équilibre et le bonheur familial et oblige Qais et les siens à fuir. Ils trouvent d'abord refuge dans un ancien fort aux environs de Kaboul puis décident d'émigrer quand la violence devient encore plus meurtrière. Ils entament alors un long périple à travers tout l'Afghanistan, jusque dans les cavernes creusées à l'arrière des grands bouddhas de Bamiyan – où la famille vit quelque temps une existence troglodyte –, puis sous la tente de nomades qu'ils accompagnent dans leur transhumance. Mais quitter le pays devient impossible et Qais va devoir grandir dans le monde absurde et dangereux que régentent les talibans...

" Lyrique, envoûtante, inoubliable, cette autobiographie est également l'évocation passionnée d'une terre et d'un pays méconnus. Une fresque d'une richesse extraordinaire, débordante de vie. " Publishers Weekly   (Amazon)





Une autobiographie qui en dit long sur les conditions de vie des Afghans, sur leur souffrance et leur espoir. Ce texte nous apprend à connaître ce pays malmené qui, depuis 40 ans ne connaît que la violence et les aberrations des décisions prises par le gouvernement ou autres personnages tyranniques qui ruinent la vie de son peuple. 
Un récit de vie écrit avec beaucoup d'humilité et de respect. 
L'auteur est Afghan Pachtou mais pas un de ces ignorants qui se plient à la loi des plus avides. 
J'espère que ce livre passera entre beaucoup de mains afin de comprendre réellement qui sont les "méchants".
Merci à l'auteur de nous avoir livré sa vie et bravo à lui et à sa famille. C'est parce qu'ils sont restés solidaires qu'ils ont pu s'en sortir. 

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