jeudi 6 septembre 2018

Le Paris des Merveilles, 1 Les enchantements d'Ambremer (Pierre Pevel)



À première vue, on se croirait dans le Paris de la Belle Époque. En y regardant de plus près, la tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes ont investi la Seine, les farfadets, le bois de Vincennes, et une ligne de métro rejoint le pays des fées... Dans ce Paris des merveilles, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, est chargé d'enquêter sur un trafic d'objets enchantés, lorsqu'il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. Il lui faudra alors s'associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien...



Après la trilogie de Wielstadt que j'avais beaucoup aimée, je me suis décidée à continuer à lire Pierre Pevel. Et c'est avec la trilogie de «Le Paris des merveilles » que je décide de démarrer le premier tome « Les enchantements d'Ambremer ».

Une bien belle fantasy que voilà, une uchronie qui nous transporte au début du siècle dernier du temps de la Belle époque, dans un Paris fort attrayant car très enchanteur. En effet on y rencontre Mages, fées, gargouilles, gnomes, sorciers, en l’occurrence Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage de son état dans le cercle Cyan. Ce dernier se retrouve à enquêter sur un trafic d'objets enchantés, doublé à un enlèvement et plusieurs meurtres. Pour cela il va retrouver Isabel de Saint-Gil, « gentlewomen » cambrioleuse, cette dernière n'étant autre qu'une ancienne fée chassée du monde d'Ambremer. 


Nous faisons aussi la connaissance d'un personnage à part entière, le chat-ailé Azincourt, très canaille et comme tout chat, très curieux, ami de Griffont.

On retrouve dans ce roman le côté feuilletoniste du début du 20ème siècle avec Maurice Leblanc (Arsène Lupin) et Gaston Leroux (Rouletabille).
C'est attachant, trépidant, plein de rebondissements, et surtout beaucoup de poésie à la narration et l'écriture.
C'est drôle, les relations entre Griffont et la Baronne de Saint-Gil sont truculents et pleins de taquineries. On retrouve aussi Lord Dunsanny, grand écrivain de l'imaginaire, les fameuses Brigades du Tigre, créées par Clémenceau pour lutter contre le banditisme de l'époque et donc des meurtres crapuleux.

J'ai passé un excellent moment de lecture, facile, qu'on n'a pas envie de lâcher, et qui nous mène du Paris des merveilles au monde d'Ambremer ainsi que dans le pays de l'Onirie (le pays des rêves)
A voir la suite dans L’élixir d'oubli qu'il me tarde de découvrir

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