Claire va avoir trente ans et passe l’été chez ses grands-parents à Tokyo. Elle veut convaincre son grand-père de quitter le Pachinko qu’il gère pour l’emmener avec sa grand-mère revoir leur Corée natale, où ils ne sont pas retournés depuis la guerre. Le temps de les décider à faire ce voyage, Claire s’occupe de Mieko, une petite Japonaise à qui elle apprend le français. Elisa Shua Dusapin propose un roman de filiation, dans lequel elle excelle à décrire l’ambivalence propre aux relations familiales. Elle dépeint l’intériorité de ses personnages grâce une écriture dépouillée et plonge le lecteur dans une atmosphère empreinte d’une violence feutrée où l’Extrême-Orient joue son rôle.
Se laisser surprendre. Un maître mot dans mes lectures. Un roman qui a été plébiscité par plusieurs de mes lecteurs à la biblio. Un roman qui a priori n'était pas du tout mon "style".
Un roman, lent, très lent, trop lent. Pour moi.
Sauf que j'y ai trouvé un grand plaisir dans cette lenteur.
Ambivalence des origines pour cette auteure, on le ressent dans ses écrits.
Une finesse d'écriture qui m'a plu. Des personnages intéressants, poignants. Une découverte de Tokyo.
Une belle découverte.
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