En 1535, Jacques Cartier arrive pour la deuxième fois dans le golfe du Saint-Laurent. S’il veut conquérir ces nouveaux territoires pour le compte du roi de France, il sait que cela devra se faire avec le concours des tribus indiennes locales. C’est pourquoi il renforce ses relations avec le chef Donacona qu’il avait déjà rencontré lors de sa première expédition et qui le suivra plus tard en France. En fréquentant les Iroquois, Cartier découvre qu’en plus d’une nature florissante, ces terres abritent un peuple sédentaire et bien plus évolué qu’il ne l’imaginait...
Jacques Cartier est le premier explorateur européen à avoir noué un véritable dialogue avec les Indiens du Canada et à avoir consigné en détail leurs coutumes. Ce nouvel album de la collection de la collection Explora décrit ses deux dernières expéditions qui, malgré une conclusion houleuse, ont posé les bases du colonialisme français dans le Nouveau Monde, fondé sur l’échange et le partage avec les ethnies locales.
Glénat BD
64 pages
Nous faisons donc connaissance avec Jacques Cartier, navigateur malouin, premier explorateur du golfe Saint-Laurent en 1534, découvreur du fleuve Saint-Laurent en 1535 et commandant de la colonie de Charlesbourg-Royal en 1541–1542. Il est probablement né en 1491 à Saint-Malo où il décéda en 1557.
C'est à lui que nous devons le relevé cartographique du Golfe de Saint-Laurent et la découverte du Canada au 16ème siècle ou Kanata pour les Iroquoiens (le peuple indigène possesseur de ces terres).
Bien que nous ne possédions pas beaucoup d'informations ni de textes d'époque, on y découvre un homme plein d'humanisme, respectueux des peuples en place. Et surtout un homme qui, s'il en avait eu les moyens aurait pu installer une relation de confiance avec les Iroquoiens.
Autre découverte pour moi la différence entre les Iroquois (zone nord de l’État de New-York) et les Iroquoiens (territoire de Saint-Laurent), peuple qui disparut totalement après le passage des Européens.
On assiste donc à son arrivée dans la région et à son exploration partielle dans l'intérieur des terres à la recherche de terres nouvelles à découvrir.
Ce ne sont pas des richesses tangibles qu'il ramènera en France mais ce sont surtout ces découvertes qui vont ouvrir le chemin à d'autres colonisateurs tel Samuel de Champlain qui fonda Montréal.
Le cahier historique de la fin est très instructif et foisonne d'un tas de détails fort intéressant.
Par contre j'ai été un peu déçue par le dessin, ce n'est pas trop le style que j'aime en Bd, mais cela n'enlève en rien l'intérêt à la Bd. Juste le plaisir du trait qui n'est pas au rendez-vous pour moi. A chacun ses goûts !!!
Tu m'as l'air d'avoir fait une très belle découverte enrichissante. Dommage que je ne sais apprécié les BD... À la lecture de ton avis, j'aurais sans doute tenter cette lecture
RépondreSupprimerOui car on est en plein dans l’Histoire 😋
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