lundi 2 mars 2020

Siège 7A (Sebastian Fitzek)




Pour sauver sa fille, un psychiatre doit provoquer le crash de l'avion à bord duquel il a pris place. Le douzième suspense de Sebastian Fitzek, numéro 1 du thriller en Allemagne.
Il existe une arme létale que chacun peut embarquer sans encombre à bord d’un avion.

Aucun contrôle au monde ne peut la détecter...
Un vol de nuit Buenos Aires-Berlin.
Une passagère fragile psychologiquement.
Un psychiatre contraint de la manipuler afin de provoquer le crash de l'appareil. À défaut, sa fille, la seule famille qu'il lui reste, mourra...


Niveau polar, ceux qui me connaissent, savent que je suis allergique au gore, sanguinolent et terrifiant. Je préfère le polar psychologique, les enquêtes bien menées et palpitantes.

Quand j’ai reçu ce service presse j’ai été bien servi, (merci les éditions l’Archipel et Mylène), un polar comme j’aime.

Le docteur Krüger, éminent psychiatre allemand, vit à Buenos Aires et doit rejoindre sa fille qui est sous le point d’accoucher. L’angoisse émerge dans le livre quand Nele, sa fille se fait enlever par un personnage carrément perturbé, obsédé par des considérations animalières qu’il veut appliquer à Nele. Malheureusement ce pauvre bougre est manipulé par un cynique maître-chanteur, qui menace Krüger de laisser mourir sa fille dans les mains de son kidnappeur s’il n’obéit pas à sa demande de faire crasher l’avion dans lequel il se trouve.

Krüger a lui même la phobie de l’avion, mais par amour pour sa fille, il surmonte plus ou moins son handicap et met tout en œuvre pour s’en sortir et protéger les passagers tout en cherchant à sauver sa fille.

La narration s’alterne entre les différents personnages, Krüger, Nele et Feli (jeune psychiatre que Krüger a contactée pour faire des recherches sur l’enlèvement de Nele).

L’histoire est palpitante, les rebondissements nombreux, les personnages bien campés. Krüger tout en étant psychiatre est un homme fragilisé par ses propres démons. Nele se retrouve dans une situation très particulière d’accouchement entre gérer la folie de son kidnappeur et l’arrivée de son « petit cœur ». Feli est quand à elle l’élément qui fait tenir Krüger dans son combat pour sa fille.

L’alternance des chapitres avec les protagonistes donne un sentiment d’urgence et d’angoisse qui porte le livre.
J’ai beaucoup aimé l’écriture de Sebastian Fitzek que je découvre comme auteur. C’est palpitant, on n’a pas envie de lâcher la lecture, un chapitre en entraînant un autre. L’auteur nous distille certains éléments véridiques sur les risques de crash d’avions, de tests psychologiques pour le personnel navigant qui sont en cours de décisions politiques, on se souvient du crash d’avion récent provoqué par un copilote dérangé psychologiquement.

C’est son douzième roman et je le note pour de prochaines lectures

1 commentaire:

  1. À la lecture de ton avis, c'est effectivement un livre à lire absolument.. .
    Je t'invite à découvrir d'autres de ces oeuvres. J'en ai Lu quelques uns et me suis regalee.

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