Joanna et Alistair, couple sans histoires, s'envolent pour l'Australie avec leur bébé de neuf semaines. Entre larmes et crises de l'enfant, le voyage est éprouvant. Peu après leur arrivée, ils découvrent que leur enfant a perdu la vie. Accès de panique ou froid calcul ? Les deux parents prennent une décision folle. Avec une virtuosité machiavélique, Helen FitzGerald nous attire dans un enchaînement diabolique : mensonges, manipulations et jeux de dupes. The Cry place le lecteur sous tension permanente, jusqu'au dénouement époustouflant.
Voilà un livre dont la lecture me laisse dubitative. J'avoue ne pas savoir si j'ai aimé ou pas. Prenant, sans aucun doute. Addictif aussi car j'ai eu envie de savoir la fin.
Joanna est une mère débordée et stressée lors de ce vol jusqu'en Australie. Son bébé pleure sans cesse, dérange tous les autres passagers. De quoi péter les plombs, s'en prendre à tous. Qui n'a jamais voyagé en avion ne peut comprendre ce stress dû au voyage. Le père est bon dormeur tout le long du vol, peut profiter des repas, du confort de son voyage. Je l'ai détesté dès le départ.
Dans le roman, il y a des flash-back entre un procès et la réalité. Sans spoiler, on sait que malheureusement le bébé décède peut après leur atterrissage en Australie. Les parents s'enferment dans une série de mensonges pour couvrir ce décès. Fait déjà incompréhensible pour moi. Et c'est la descente aux enfers pour Joanna, entre culpabilité et prise de conscience de la réalité. Tandis que son mari pense à son job et exploiter leur image.
Une tension qui va crescendo tout au long du roman. Mais pourquoi et comment se mettre dans ce marasme, dans cette situation, ces mensonges ?
En fait, j'en sais toujours rien.
Un soufflé qui se dégonfle.
Tout ça pour ça ? C'était pourtant bien parti avec ces mensonges, cette manipulation, mais un final en eau-de-boudin. Je m'attendais à autre chose. Ce roman aurait mérité un autre dénouement, plus approfondi, plus construit.
J'avoue ne pas avoir compris l'idée de l'auteure et sa finalité.
Bref, je pense que je suis passée à côté.
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