lundi 26 décembre 2022

Histoire du Futur, 4 Les enfants de Mathusalem (Robert A. Heinlein)



Les Howards avaient survécu à la période totalitaire des Prophètes, aux Guerres Mondiales ainsi qu'aux Années Folles. Ils s'avançaient masqués parmi les éphémères. Ils formaient une minorité homogène, solidaire mais déjà menacée et bientôt persécutée. Car le Conseil de l'Alliance n'ignorait plus les pouvoirs exorbitants des Howards et n'allait plus pouvoir contenir très longtemps l'hystérie collective des humains à vie courte.
Aussi les Enfants de Mathusalem allaient-ils devoir choisir entre l'exil et l'extermination.



Je fais vraiment tout à l’envers. J’ai commencé Histoire du futur de Robert Heinlein par le cinquième roman de l’intégrale : Les orphelins du ciel. C’est d’ailleurs ce dernier qui m’a donné envie de découvrir l’intégralité des cinq tomes qui le constitue.

Cette année 2022 a été prolifique niveau lecture de cet auteur, la faute au challenge duo d’auteurs de Fifrildi. Et je dois dire que l’écriture d’Heinlein me plaît de plus en plus. Il y a son côté scientifique il est vrai mais en plus il a un vrai talent pour nous raconter de fabuleuses aventures dans l’espace et sur la Terre.
Je me fais donc un compte à rebours, et c’est original.

Avec Les enfants de Mathusalem, publié en anglais en 1941, nous sommes dans le futur au XXIIème siècle. Une toute petite frange de la population, sous couvert de croisement eugéniste, a une espérance de vie pouvant aller jusqu’à plus de 200 ans. La révélation se faisant, ce qui doit arriver, arrive… nos bons hommes sont mis hors la loi car ils ne veulent pas révéler leur secret !!!

Dans le lot, il y a Lazarus, un charmant vieux monsieur de près de 220 ans qui ne fait pas du tout son âge, baroudeur au possible et qui se charge de sauver tout ce petit monde aidé bien sûr d’autres personnages tout aussi dynamiques.

Le roman est scindé en deux parties, la première concerne la prise de conscience de la longévité de cette minorité et leur fuite au-delà de la galaxie et la deuxième concerne leurs rencontres avec d’autres planètes et leurs habitants pas forcément humains. J’ai bien aimé les deux, avec une préférence pour la première car l’action y est plus présente ainsi que la vision tout à fait réaliste que l’on pourrait avoir vis à vis de l’étrange et la façon dont les autorités et la population réagit.

La rencontre avec les autres planètes est plus philosophique. Des mondes, des cultures, des réactions et des interactions différentes mettent nos héros qui croient avoir enfin trouver leur eldorado, dans le désarroi.

Et puis Lazarus est très attachant, râleur, hâbleur, plein de ressources et bon enfant. Il prend ce qu’il vient du mieux qu’il peut avec de bonnes solutions.

Donc vous l’aurez compris je vais continuer sur ma lancée et découvrir les autres romans de cette intégrale.

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