samedi 21 janvier 2023

La ville sous globe (Edmond Hamilton)




Lors des premiers instants d'un conflit nucléaire généralisé, une bombe supratomique explose au-dessus de la petite cité de Middletown. Mais au lieu de réduire la ville en cendres, la déflagration l'efface de la surface du globe pour la transporter ailleurs ou plutôt en d'autres temps. Ses habitants doivent en effet se rendre à l'évidence : Middletown est devenue une oasis du XXe siècle sur une Terre mourante et désolée, à des millions d'années dans le futur. Très vite, ils découvrent, au-delà des montagnes, une étrange cité abandonnée, construite sous un dôme et remplie de merveilles technologiques susceptibles d'assurer leur survie dans ce contexte extraordinaire. Jusqu'au jour, où, ils reçoivent une communication venue de l'espace... Brassant avec brio les thèmes majeurs de la science-fiction de l'âge d'or dans un contexte marqué par la peur de l'atome, La Ville sous globe est sans doute, par sa profonde humanité, le roman le plus subtil d'Hamilton.



Et voilà, j’ai démarré notre petit défi littéraire 2023 avec le choix de Senna : La ville sous globe d’Edmond Hamilton. Honte à moi je ne connaissais pas cet auteur, papa du célèbre Capitaine Futur alias Capitaine Flam.
City at World’s End dans son titre original sort dans Startling Stories en juillet 1950, avant de paraître en volume un an plus tard.

Nous voici donc dans une petite ville : Middletown, où un grave cataclysme dû à l’explosion d’une bombe supratomique, a provoqué l’expulsion de la ville dans un futur très éloigné de la Terre, une Terre à bout de souffle, avec un soleil en complet refroidissement.
Nos petits humains sont complètement anéantis et déboussolés. Ils sont cinquante mille hommes, femmes et enfants.
La découverte à proximité d’une ville sous dôme, va leur permettre pour un temps de survivre au désastre glacial qui s’abat sur leurs têtes. L’évacuation est une vrai épopée pour ces gens habitués à leur petite ville et leur environnement, mais ce qui les attend est encore plus imprévisible que ce qu’ils pouvaient imaginer : La fédération intergalactique fondée par les anciens Terriens qui ont conquis d’autres planètes et galaxies.
Ils sont considérés comme de vulgaires primitifs à côté de leurs cousins spatiaux. Il est vrai que la science et les déplacements spatiaux ont fait un bon en avant considérable et inimaginable.

Mais vous vous en doutez bien on ne dicte pas sa conduite à un terrien, américain de surcroît s’il n’est pas d’accord.

J’ai pris grand plaisir à me replonger dans ce genre de science-fiction un peu dépassée, comme dirait certains : datée mais vu l’époque où cela fut écrit c’est bien trouvé. J’ai aussi beaucoup aimé l’écriture d’Edmond Hamilton, elle est simple, la psychologie de ses personnages est importante et son histoire repose surtout sur l’adaptation d’une petite population a une succession de faits qui bouleversent leur quotidien et leur vie. Il ne nous assomme pas avec des considérations scientifiques qui me laissent souvent déroutées lorsque je lis de la science-fiction.

Et bien sûr nous avons un héros, prêt à en découdre et qui lui se met à rêver de grands espaces dans …. l’Espace.

Très belle découverte. Je m’en vais regarder de plus prêt l’historiographie d’Edmond Hamilton.


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