C'est toujours un plaisir de découvrir les romans de Louis Mercadié. La fiction dans la grande Histoire.
« Un ardent désir de peindre » démarre au début du 18ème siècle au temps de Mansart et de Louis XIV. Florine petite fille du pays du Gevaudan est bergère au sein d’une famille de paysans. Elle est habituée aux durs travaux de la ferme mais rêve de dessin et de couleurs. Sa vie parmi les bêtes et les paysages de son enfance lui apporte rêveries et envie de croquer ce qu’elle voit. Elle tient de sa grand-mère qui elle même avait ce goût. Malheureusement la réalité de l’époque étouffe les velléités des femmes astreintes à la famille et l’obéissance au patriarcat.
Florine après de nombreuses vicissitudes et à force de combat arrivera à obtenir le droit de s’adonner à son art.
Mais la société ne pardonne pas à ceux qui sortent du chemin qui leur sont tracés par les codes établis.
Ce roman nous permet de connaître les peintres Jean et Charles Grandon. Ces derniers permettront à Florine de donner vie à son désir de liberté et de création.
Avec l’auteur c’est tout un monde local qui est mis en lumière à travers les peintres, les dignitaires de la région Lyonnaise et surtout les différentes méthodes de peinture qu’expérimente Florine. Les couleurs, les plantes utilisées pour créer les pigments, le matériel utilisé, les corporations qui gèrent tout ce petit monde nous sont bien décrits.
Un plaisir de lecture toujours renouvelé, merci aux Éditions de Borée pour ce beau moment de lecture.
« Un ardent désir de peindre » démarre au début du 18ème siècle au temps de Mansart et de Louis XIV. Florine petite fille du pays du Gevaudan est bergère au sein d’une famille de paysans. Elle est habituée aux durs travaux de la ferme mais rêve de dessin et de couleurs. Sa vie parmi les bêtes et les paysages de son enfance lui apporte rêveries et envie de croquer ce qu’elle voit. Elle tient de sa grand-mère qui elle même avait ce goût. Malheureusement la réalité de l’époque étouffe les velléités des femmes astreintes à la famille et l’obéissance au patriarcat.
Florine après de nombreuses vicissitudes et à force de combat arrivera à obtenir le droit de s’adonner à son art.
Mais la société ne pardonne pas à ceux qui sortent du chemin qui leur sont tracés par les codes établis.
Ce roman nous permet de connaître les peintres Jean et Charles Grandon. Ces derniers permettront à Florine de donner vie à son désir de liberté et de création.
Avec l’auteur c’est tout un monde local qui est mis en lumière à travers les peintres, les dignitaires de la région Lyonnaise et surtout les différentes méthodes de peinture qu’expérimente Florine. Les couleurs, les plantes utilisées pour créer les pigments, le matériel utilisé, les corporations qui gèrent tout ce petit monde nous sont bien décrits.
Un plaisir de lecture toujours renouvelé, merci aux Éditions de Borée pour ce beau moment de lecture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire