Il y a treize générations, un astronef-prison s’est écrasé sur un monde d’azur.
Un vrai paradis. Du soleil, la mer à perte de vue, des îles flottantes, des nourritures marines à profusion. Les castes des Détourneurs, des Voyous, des Canailles et des Publicistes se sont adaptées sans peine à cet environnement enchanteur.
Mais tout paradis a ses démons. Les Kragens sont des monstres marins semi-intelligents qui dévorent volontiers les réserves des humains.
Le plus redoutable d’entre eux est le Roi Kragen qui protège les humains s’ils le nourrissent.
Un protecteur de plus en plus avide à mesure qu’il grossit.
Mais comment s’en débarrasser sans armes et sur un monde liquide où le métal est introuvable ?
Un monde d’azur est l’œuvre maîtresse de Jack Vance dont on a déjà lu dans la même collection le cycle fameux des Princes-Démons.
288 pages
Jack Vance est né en 1916 et décédé en 2013. Auteur américain prolifique, son œuvre a considérablement influencé toute une génération d’écrivains de science-fiction. Habitué des prix, il a reçu, entre autres, le Nebula et le Hugo, deux des prix les plus importants décernés aux auteurs de science-fiction.
Un monde d'azur a vu le jour en 1960 sous la plume de Jack Vance.
C'est un monde océanique qui a vu débarquer un vaisseau venu d'une lointaine planète Terre, et composé de tout un tas de bras cassés chassés de chez eux et en route pour une planète prison. Par la force des choses ces derniers se sont révoltés et détournés le vaisseau qui a coulé en atterrissant. Les voici donc depuis treize générations sur ce monde exclusivement liquide. Ils survivent grâce aux seules matières premières, végétales et animales à leur disposition.
Réfugiés sur des îlots composés de racines aquatiques profondément ancrées dans les profondeurs, les descendants se sont construits une petite vie idyllique entre pêche et culture d'éponges. Mais comme tout paradis a une contrepartie, les hommes doivent nourrir un énorme pachyderme sorte de calamar géant, le roi Kragen, qui les protège de ses petits congénères aussi gloutons que lui. Sorte de dictateur en puissance, ce qui devait se produire arrive. En effet entre soumission et rébellion un transmetteur Sklarst Harst choisi de se rebeller et de se défendre lui même avec l'aide d'autres congénères qui ont tout aussi assez de se laisser dominer par le roi Kragen et sa clique d'intercesseurs dirigés par Semm Voiderveg au début puis par Barquan Blasdel ensuite.
Le facteur déclenchant sera son amour pour la fille de son chef direct, celle-ci étant aussi promise à Semm Voiderverg.
J'ai beaucoup aimé l'écriture, l'histoire, les personnages ainsi que les dialogues entre les différentes factions. Le système de convocation générale amène les uns et les autres à s'affronter lors de débat très animés.
Mais pour le mieux ne faut-il pas tout détruire pour mieux reconstruire.
Ce sera le chemin de Sklarst Harst et de ses compagnons.
On voit aussi émerger l'ingéniosité des hommes car à la recherche de moyens pour se défendre, l'équipe de Sklar, se trouve des petits génies qui n'ayant aucune culture scientifique que leurs archives découvrent le moyen de se protéger et d'attaquer le kragen.
Court livre de Science-fiction, Un monde d'azur est une histoire attachante et dynamique dans un monde très exotique. Comme dans toute dictature il s'avère qu'il émerge du lot, des hommes de bonne volonté pour s'élever contre la servitude imposée par un petit chef tyrannique et dangereux, mais surtout par la caste privilégiée qui le soutient.
De même on assiste à l'éveil de la conscience de chacun à la débrouille et au savoir-faire, à l'ingéniosité et à l'envie d'en connaître plus sur la planète.
Excellente lecture.
Un monde d'azur a vu le jour en 1960 sous la plume de Jack Vance.
C'est un monde océanique qui a vu débarquer un vaisseau venu d'une lointaine planète Terre, et composé de tout un tas de bras cassés chassés de chez eux et en route pour une planète prison. Par la force des choses ces derniers se sont révoltés et détournés le vaisseau qui a coulé en atterrissant. Les voici donc depuis treize générations sur ce monde exclusivement liquide. Ils survivent grâce aux seules matières premières, végétales et animales à leur disposition.
Réfugiés sur des îlots composés de racines aquatiques profondément ancrées dans les profondeurs, les descendants se sont construits une petite vie idyllique entre pêche et culture d'éponges. Mais comme tout paradis a une contrepartie, les hommes doivent nourrir un énorme pachyderme sorte de calamar géant, le roi Kragen, qui les protège de ses petits congénères aussi gloutons que lui. Sorte de dictateur en puissance, ce qui devait se produire arrive. En effet entre soumission et rébellion un transmetteur Sklarst Harst choisi de se rebeller et de se défendre lui même avec l'aide d'autres congénères qui ont tout aussi assez de se laisser dominer par le roi Kragen et sa clique d'intercesseurs dirigés par Semm Voiderveg au début puis par Barquan Blasdel ensuite.
Le facteur déclenchant sera son amour pour la fille de son chef direct, celle-ci étant aussi promise à Semm Voiderverg.
J'ai beaucoup aimé l'écriture, l'histoire, les personnages ainsi que les dialogues entre les différentes factions. Le système de convocation générale amène les uns et les autres à s'affronter lors de débat très animés.
Mais pour le mieux ne faut-il pas tout détruire pour mieux reconstruire.
Ce sera le chemin de Sklarst Harst et de ses compagnons.
On voit aussi émerger l'ingéniosité des hommes car à la recherche de moyens pour se défendre, l'équipe de Sklar, se trouve des petits génies qui n'ayant aucune culture scientifique que leurs archives découvrent le moyen de se protéger et d'attaquer le kragen.
Court livre de Science-fiction, Un monde d'azur est une histoire attachante et dynamique dans un monde très exotique. Comme dans toute dictature il s'avère qu'il émerge du lot, des hommes de bonne volonté pour s'élever contre la servitude imposée par un petit chef tyrannique et dangereux, mais surtout par la caste privilégiée qui le soutient.
De même on assiste à l'éveil de la conscience de chacun à la débrouille et au savoir-faire, à l'ingéniosité et à l'envie d'en connaître plus sur la planète.
Excellente lecture.
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