lundi 20 avril 2020

Le sorcier de Linn (A.E. Van Vogt)



Ce roman fait suite à L'empire de l'atome où Clane Linn, le mutant génial, parvient à vaincre à lui seul les hordes du chef barbare Czinczar.
Mais un autre péril plus mortel encore menace l'empire de Linn et le système solaire : les Riss, une race extraterrestre venue du fond de l'espace, ont décidé l'asservissement de la Terre dans une guerre sans pitié. Le seigneur Clane peut compter cette fois sur l'aide de Czinczar, mais dans sa propre famille tous ses parents complotent sa perte, risquant ainsi de condamner l'humanité entière.
Qui triomphera, du mutant aidé par l'antique savoir des dieux de l'Atome, ou des Riss aux armes inimaginables ?


Avec notre petite équipe lecture commune sur le cycle de Linn, nous voici repartis à l’aventure avec la suite de L’empire de l’atome de Alfred E. Van Vogt. Dans la ligne du précédent, on se retrouve avec Clane Linn, membre de la famille royale. Comme il est né mutant, il est considéré comme intervenant de seconde zone. Il ne peut donc espérer accéder au pouvoir suprême. Oui mais, il est pourvu d’une intelligence hors pair, scientifique qui lui permet de comprendre beaucoup de techniques que les autres ne peuvent même imaginer. Dans ce second tome du cycle, il fait alliance avec l’ennemi d’hier, Czinzar, chef barbare qu’il a vaincu lors du tome précédent. Pour ce faire ils vont mettre tout en œuvre pour anéantir la menace des Riss, race extraterrestre très belliqueuse et extrêmement dangereuse.

Roman qui se lit très facilement niveau intrigue, un peu plus opaque lorsqu’il s’agit de considérations scientifiques. On ne peut pas dire que l’auteur nous fournissent beaucoup de détails sur la personnalité des protagonistes de l’histoire. A part Clane, que l’on sait parfois tourmenté par ses anciennes hantises d’enfant, le point est mis surtout sur ses capacités supranormales de compréhension et de manipulations des autres. Il connaît ses ressources et en profite.
Seulement, du coup, il ne sait déléguer et veut tout gérer par lui-même, ce qui à la longue pourrait lui porter préjudice.

Comme je le disais précédemment, ça se lit facilement et on voit défiler les événements de manière mécanique je trouve. Du coup il y a très peu d’émotions. Même lorsque Clane fait la connaissance de Madelena, le personnage est très peu présent alors qu’il aurait pu être un peu plus développé.

J’ai bien aimé le cycle, sans plus. On le suit avec intérêt néanmoins pour connaître la suite des actions entreprises, mais sans émotion.

Je tenterai un autre Van Vogt, en principe « A la poursuite des Slans » qui a de bonnes critiques.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire