samedi 13 août 2022

L’écho du grand chant (David Gemmell)




Depuis le raz-de-marée gigantesque qui a décimé ses territoires, l’Empire avatar se meurt et ses seigneurs, autrefois immortels, avec lui. Devant ce déclin, les peuples qu’ils avaient jadis asservis se soulèvent les uns après les autres. Jusqu’au jour où deux lunes apparaissent dans le ciel et que les armées sanguinaires de la Reine de Cristal déferlent sur eux. Maîtres et esclaves doivent alors faire table rase du passé et s’unir face à l’ennemi commun. Ensemble, cinq héros que rien ne rassemble, si ce n’est le courage né du désespoir, combattront le crépuscule… car perdu pour perdu, autant partir en beauté !



Une civilisation ancienne, un peuple se faisant reconnaître comme des dieux, se retrouve un beau jour balayée par une terrible catastrophe. Ce peuple tire ses pouvoirs de cristaux qui emmagasinent l’énergie leur permettant de régénérer leur corps et cela au détriment des hommes. De vrais vampires. En contrepartie ils apportent aux peuples dominés l’agriculture, la civilisation comme ils disent. Bien sûr tout dépend de quel côté on se trouve.

Ce cataclysme va rebattre les cartes. Ce peuple dominant, les Avatars est déclinant. Il en reste à peine 500. Les Vagars ainsi que d’autres peuples se révoltent les uns après les autres. C’est sans compter avec un danger encore plus grand, les armées sanguinaires de la Reine de Cristal, peuple similaire aux Avatars qui veut prendre le pouvoir au nom de leur Reine.

Quand tout est perdu, il faut se rassembler. Les seigneurs, les esclaves vont s’unir pour les combattre.

Un défi lancé par Nadou, m’a permis de découvrir ce one-shot de David Gemmel. J’ai beaucoup aimé l’intrigue, les interactions entre les héros, l’émergence d’une conscience chez les Avatars de ce qu’ils furent. Quand l’orgueil et l’honneur donne la force d’aller au bout de leurs forces et de leur volonté.

Très bon roman qui m’a fait penser un peu à l’Atlantide en tant que terre mythique dévastée par un cataclysme. Un regard sur le rapport qui s’établit entre peuples dominés et peuples dominant. La révolte qui gronde, la prise de conscience que les rapports de force ont une limite dans le temps. Les bons, les méchants sont de tout bord dans chaque peuple.

Des héros attachant entre Talaban, le quêteur Ro, Vitruk, Touchepierre, Sofarita, Rael etc. … il y en a tant.
Des personnages arrogants qui au fil de la narration nous deviennent sympathiques pour terminer en héros. Le tout, dans la nuance.

Un excellent moment de lecture.




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