mardi 13 septembre 2022

Le livre d’or de la science-fiction (Robert Heinlein)


Le « livre d’or » présente le panorama complet de la science-fiction classique et moderne à travers les œuvres, les écoles et les genres qui ont marqué son évolution.


• Chaque volume est consacré à un auteur ou à un domaine particulier, dont il regroupe les nouvelles les plus fulgurantes, les plus illustres ou les plus significatives.
• Un grand nombre de textes présentés dans le « livre d’or » sont inédits en français.
• Chaque volume est en outre enrichi d'une préface, d'une étude bibliographique approfondie et de nombreuses notices demandées aux meilleurs spécialistes.
Le « livre d’or » c'est la « bibliothèque idéale » de l'amateur de science-fiction.



Le livre d’or de la science-fiction concernant Robert Heinlein est un recueil inédit de six nouvelles et d’un court roman fantastique concernant l’auteur. Cette anthologie a été rassemblée par Demètre Ioakimidis pour le public francophone et publiée en 1981 en France.

Depuis le challenge de Fifrildi concernant Heinlein, je pars régulièrement à sa découverte et j’en suis toujours agréablement surprise. Heinlein a une écriture qui me plaît, à la fois simple dans son contexte complexe de science-fiction. Il nous la rend accessible. Les thèmes sont différents que ce soit science-fiction, apocalyptique, fantastique, mathématiques, architecture.

Dans le présent recueil on retrouve :

- Une préface sous le titre de « Un juvénile patriarche »de Demètre Ioakimidis qui nous retrace la bibliographie et l’influence de Robert Heinlein sur le monde de la science-fiction.
- Six nouvelles :
.Un self made man (1941) nous fait voyager dans le temps avec ses paradoxes

. Sous le poids des responsabilités (1953) fait valoir l’utilisation de l’homme à ses dépens pour l’utilité du plus grand nombre

. L’année du grand fiasco (1952) est plutôt dans le registre apocalyptique.

. De l’eau pour laver (1947) nous emmène à travers un cataclysme planétaire.

. Les autres (1941) : schizophrénie ou réalité.

. La maison biscornue (1941) que j’ai bien aimé, car elle fait intervenir la quatrième dimension, même le contexte mathématique ne m’a pas rebutée (bon vous l’aurez deviné ce n’est pas matière préférée).

Et en dernier un court roman, mon préféré avec « L’étrange profession de Mr Jonathan Hoag (1942)

A travers toutes ces courtes histoires, on se rend compte que Heinlein peut nous emmener dans différentes directions aussi bien science-fiction avec son Histoire du futur dont j’ai lu un tome précédemment, mais aussi dans le domaine fantastique avec L’étrange profession de Mr Jonathan Hoag : avec lui tout n’est qu’illusion bien que nous soyons dans notre réalité. C’est bien écrit, fluide, compréhensible et addictif dans le suspens. Et pour ne rien gâcher il a de l’humour.

En somme un ouvrage que j’ai pris grand plaisir à découvrir à travers ses différents thèmes, je pense lire très prochainement un autre Heinlein avec « En terre étrangère ».





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