jeudi 18 mai 2023

Au bord de la crise de nerfs (Suzanne Enoch)



Emmeline doit trouver un mari si elle ne veut pas perdre Winnover Hall, la maison de son enfance. Dieu merci, elle a su convaincre son meilleur ami, Will Pershing, de l’opportunité d’une union de convenance. Huit ans plus tard, ils cohabitent dans une relation purement platonique – au plus grand désespoir de Will.
Mais voilà que le grand-père d’Emmie exige qu’on lui présente ses arrières-petits-enfants… qui n’existent que dans les lettres qu’elle lui a écrites. Comment avouer un tel mensonge ? Furieux d’avoir été dupé, le vieux duc serait capable de les chasser du domaine ! Il ne reste plus qu’à trouver des orphelins pour jouer ce rôle… Or, obtenir la complicité de Will et se faire obéir des deux garnements qu’elle a dénichés risque bien de mettre en péril ce qui s’annonce comme la plus folle des mascarades !



Une petite romance sans prétention, qui remplit bien son rôle. Un moment de détente en compagnie d’Emmie et de Will Pershing, un couple de la bonne société britannique du début du 19ème siècle .

Le 19ème siècle avec tous ses codes ; ses bonnes manières impliquant de ne pas montrer ses sentiments, d’afficher un sourire de façade et où règne la domination patriarcale.
Emmie et Will ne peuvent avoir d’enfants. Le problème c’est le domaine de Winnover Hall. Ils ne peuvent le garder que s’ils assurent leur descendance et donc celle du grand-père d’Emmie, le Duc de Welshire.
Pour régler la situation ils se décident à « emprunter » deux orphelins Rose et Georges, à l’orphelinat de Saint Stephen à Londres.
On pourrait croire qu’ils ont une araignée au plafond comme le dit justement un ami de Will. :-)))

L’arrivée des deux petits va bouleverser leur quotidien et celui de leur maisonnée. Il faut leur donner un semblant de vernis de bonnes manières. Et ce n’est pas une mince affaire, entre marchandages, mots grossiers, il y a beaucoup à faire. Mais c’est aussi un vent de fraîcheur et de spontanéité qu’ils amènent avec eux. Et ne dit on pas que la vérité sort de la bouche des enfants surtout quand ils sont très malins et turbulents.

J’aime bien ces romans Regency. Ils nous racontent une époque bien particulière, que j’ai découvert avec la collection des Bridgerton.
Sympathique et facile à lire surtout entre deux livres plus soutenus.
A renouveler.




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