samedi 15 juillet 2023

Swansong (Robert McCammon)



Tome 1 : Le feu et la glace




L'APOCALYPSE, C'EST MAINTENANT.

Missiles et fusées se croisent dans le ciel et font s’abattre sur la terre des tornades de feu. Un vent terrible se lève, les poussières radioactives voilent le soleil, la vie telle qu’on la connaît va s’achever.
Dans une plaine déserte du Kansas brûlée par le feu nucléaire, Black Frankenstein, une force de la nature, se voit confier une mission par un vieillard mourant : ­protéger une enfant au don particulier.
Dans les décombres d’un New York annihilé par les bombes, une sans-abri à moitié folle découvre un étrange anneau de verre.
Dans les ruines souterraines d’un camp survivaliste des montagnes de l’Idaho, un adolescent apprend à tuer…
PLUSIEURS VIES, PLUSIEURS TRAJECTOIRES, UN SEUL BUT : SURVIVRE À LA FIN DU MONDE.
Chevauchée sauvage dans la terreur, œuvre grandiose et troublante, Swan Song est une immense fresque post-apocalyptique sur les derniers restes d’une humanité se débattant dans la grisaille d’un hiver sans fin.



Après Zephyr Alabama et L’heure du loup notre petite troupe (Senna, Nadou 38 et Gadsby) découvrons Swansong de Robert McCammon. Senna à l’affût de la sortie en français de ce classique (aux Éditions Monsieur Toussaint Louverture) de l’horreur nous emmène à sa suite dans l’apocalypse nucléaire du monde.

Cette histoire écrite en 1987 laissait encore planer la menace nucléaire entre les deux blocs, ces années voyaient fleurir les abris anti-nucléaires, les menaces et du coup les films et les romans relatifs à ce sujet. Le sujet de ce fait me paraît familier.
Nous sommes en plein dedans avec Swansong, Les États-Unis et l’URSS s’envoient réciproquement des missiles nucléaires. La terre est dévastée. Des destins vont changer du tout au tout.
Swansong petite fille au visage d’ange va se retrouver prise dans cette engrenage, il faut la protéger. C’est Josh, géant au grand cœur, catcheur de son état qui va se retrouver à côté d’elle lors de la catastrophe.

A Manhattan, nous suivons Sister Creep une SDF un peu dérangée et Artie Wisco commercial en déplacement qui vont faire un bout de chemin ensemble. L’union fait la force.
Des groupes se forment mais la grande faucheuse sévit partout. Les gens tombent comme des mouches.
Dans les montagnes de l’Idaho, une mine transformée en camp retranché pour survivalistes, accueille de riches amateurs qui prévoient de se protéger des menaces extérieures. Le colonel Macklin ancien héros de la guerre du Vietnam et Roland Croninger vont se retrouver liés après la catastrophe.
Trois groupes que l’on va suivre au fil de leurs pérégrinations à trouver leur chemin vers l’espoir ou le pouvoir selon leurs aspirations.

Le bien, le mal, Le désespoir règnent. Tout n’est que ténèbres et destructions. Personne ne fait confiance à personne. Un espoir peut-être avec cette petite fille que des forces surnaturelles veulent protéger.

Le fantastique émerge au fil de la narration. L’apparition d’une sorte de fantôme qui hante Sister Creep et qui change d’apparence comme il veut représente la mort, l’ange de l’apocalypse. Sister Creep sent qu’elle a une mission à remplir grâce à un anneau de bijoux vitrifié par le feu nucléaire.
Nous les suivons au fil de leurs routes respectives. Chacun suit son chemin vers son destin.

Ceux qui me connaissent savent que j’ai du mal avec l’horreur. Ici je suis servie. J’aime beaucoup l’écriture de Robert McCammon mais certaines scènes m’ont fait passer mon chemin. Je voyais venir les actions et je sautais quelques lignes, quelques mots trop suggestifs que je savais pertinemment ne pas vouloir subir. Cœur trop sensible vous direz ;-)
Et pourtant à l’époque je me souviens avoir regardé Le Fléau de Stephen King qui reprenait un peu ces mêmes thèmes.
Sinon, l’histoire est somme toute classique, mais McCammon a le don de rendre attachant ses héros, et leurs aventures nous accrochent et à chaque chapitre on se demande ce qu’il va leur tomber dessus et on n’est pas déçu.

C’est ma foi, la lutte du bien contre le mal, l’émergence des plus bas instincts humains qui sont mis en évidence dans ce roman. Une lueur d’espoir existe et c’est elle que l’on va suivre.

A bientôt pour la suite avec le tome 2 La glace et le feu.



Tome 2 – La glace et le feu

Une seconde naissance. Sept années ont passé, l’holocauste nucléaire a obscurci le ciel d’un voile de poussière et recouvert la terre d’un linceul de neige grise, cédant la place à un hiver sans fin dont les mâchoires gelées se referment lentement mais inexorablement sur la planète entière.
Et dans ce monde d’après, les hommes continuent à s’entredéchirer, pour les ressources, pour le pouvoir, par pure folie.
Néanmoins l’espoir subsiste, infime, précieux, dans des amitiés improbables nées d’une lutte commune pour la survie, dans l’éclat fascinant d’un anneau de verre aux couleurs étincelantes et qui semble révéler à ceux qui le touchent un monde idyllique. Dans les mains d’une jeune fille capable de faire renaître ce qui semblait définitivement mort.
Dans ce monde à l’agonie, le moment est venu de savoir si un nouveau printemps est possible.
Entre ceux qui cultivent un fragile avenir et ceux qui s’emploient à détruire le présent, une course contre la montre est engagée. Pris dans une lutte épique entre le bien et le mal, les héros ordinaires de Swan Song devront choisir entre chant du cygne ou chant d’espoir.



Et voilà le 2ème tome de Swansong, « La glace et le feu » terminé en apothéose.
Sept ans ont passé depuis le 1er tome. On retrouve nos héros Swan, Josh, Sister, Paul et de nouveaux venus chez les gentils comme chez les méchants.
Et oui, ce livre c’est la lutte du Bien contre le mal. Swan contre l’entité Damon, qui porte bien son nom.

Tout ce petit monde a évolué, la plupart portent les stigmates de ce 17 juillet fatidique. Des mutations sont apparues, aussi bien chez les hommes que chez les animaux. La bestialité est toujours là pas forcément chez les animaux. Notre équipe de bras cassés menées par Le Colonel et Roland s’est agrandie au détriment des colonies disséminées. Reste de gros groupes armés à combattre pour toujours plus de pouvoir et de destruction.

C’est franchement la grosse foire d’empoigne, toujours plus de cruauté, de froid, de neige, et juste une petite lueur d’espoir qui pointe à travers Swan et l’anneau de Sister. Le mal est dur à combattre mais petit à petit Swan redonne l’envie et l’espoir à ceux et celles qui l’entourent.

Un bon roman apocalyptique pour les amateurs du genre, je n’en fais pas partie, mais l’écriture de McCammon est addictive et entraînante. Ses descriptions sont très visuelles, l’imagination fait le reste,un peu trop je dirais. ;-))

Un roman que l’on lit comme on regarderait un film. On voit l’horreur, les destructions, l’apocalypse non seulement sur terre mais aussi dans les âmes. Les vrais caractères ressortent, l’image de soi niveau fantastique est sublimé par le masque de Job quand il tombe. Pas mal trouvée cette idée. Si les visages étaient à l’image du vrai soi on aurait pas à se poser de question sur la nature humaine. Mais bon faut pas rêver. !!!

Au final, je suis partagée entre mon plaisir de lire McCammon qui est un auteur qui a de la ressource, et le fait que je n’aime pas les livres d’horreur et de castagne. A côté de ça, c’est toute la nature humaine qui est mise à nue dans ce roman, avec ses hauts et ses bas.

Avis aux amateurs du genre, je suis sûre que ce livre vous conviendrait.


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