Menacée de toute part, Framboise enfile ses bottines, remonte la piste des contrefaçons et trotte sur les sentiers de l’immigration jusqu’aux canaux de Venise. Ses fidèles Mammas, toujours au service secret de Framboise, s’embarquent dans cette aventure trépidante, sous l’œil maniaque et misogyne de l’inspecteur Meli. Et si les fâcheux peuvent bien boire la tasse, les Mammas, elles, se gondolent. C’est Venise qui veut ça !
Toujours aussi frais et dynamique, dans ce troisième tome l’auteur aborde le sujet de la migration et de l’exploitation qui en découle. La misère du monde est à nos portes et il en est qui profite pour en rajouter. En particulier, le Loup, malfrat notoire qui sous couvert de loger et de nourrir ses pauvres gens, les exploite à fond. On s’attache à Kouame, jeune garçon de 14 ans et meilleur copain de Nicolo avec qui il va à l’école, Adama, Juma, tous des rescapés d’une traversée éprouvante à travers l’Afrique.
A travers la parodie c’est un problème de notre société qui est mis en avant. Pas de pathos, mais une dénonciation des conditions de vie et d’exploitation des migrants.
Comme les deux autres tomes j’ai passé un excellent moment de lecture, l’écriture est toujours aussi drôle et pleine de jeux de mots. Les situations sont trépidantes, cocasses et les héros toujours aussi attachants. On se laisse porter par l’histoire et l’accélération de la narration dans la deuxième moitié ménage le suspens.
Merci à l’auteur pour cette avant première. C’est réussi.
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